Des apprenants apprenants.
Des individus en situation d'apprentissage, acteurs sociaux actifs qui construisent leurs savoirs. Le terme insiste sur l'acte d'apprendre[1], cette dernière est un processus par lequel une personne acquiert des connaissances, maîtrise des habiletés ou développe des attitudes adéquates à un savoir. IL est aujourd'hui, l'acteur principal de la classe.
Toute personne en situation d'apprentissage.
Celui qui a une connaissance précise de son objet d'étude, parce qu'il l'a côtoyé à l'école ou dans la rue.
Il peut être un élève, un étudiant, jeune ou adulte
Il n'est pas seulement un individu qui emmagasine passivement des connaissances.
C'est une personne qui participe activement à son apprentissage.
L'acteur le plus important du processus d'apprentissage.
Selon Rubin , ce dernier est caractérisé essentiellement par une série de particularités indispensables à connaître pour que l'enseignant puisse gérer l'hétérogénéité existante dans les pratiques :
Le bon apprenant est habile à deviner ;
Le bon apprenant désire ardemment communiquer et communique pour apprendre ;
Le bon apprenant n'a pas peur du ridicule ;
Le bon apprenant se soucie du code linguistique ;
Le bon apprenant profite de toutes les occasions qui s'offrent à lui pour pratiquer la langue ;
Le bon apprenant surveille sa performance langagière et celle des autres ;
Le bon apprenant se préoccupe du sens.
Ce principe nous oblige à mettre l'accent également sur les caractéristiques d'un bon apprenant de langue seconde selon Stern , qui se caractérise essentiellement par les points suivants :
Un style d'apprentissage personnel et des stratégies positives ;
Une approche active face à la tâche d'apprentissage ;
Une attitude ouverte et tolérante face à la langue cible et une certaine empathie à l'endroit de ses locuteurs ;
Un savoir-faire technique propice à l'apprentissage d'une langue ;
Des stratégies d'expérimentation et de planification ayant pour objet d'ordonner les éléments de cette nouvelle langue et de les réviser particulièrement ;
La recherche du sens ;
Une disposition à pratiquer la langue ;
La propension à utiliser la langue dans des situations de communication réelle ;
De l'autocorrection et une sensibilité au bon usage ;
La reconnaissance de la nature distincte du système référentiel de la langue cible.